180 jours et des poussières de Julie Marcotte

Le mot qui décrit le livre : école

J’ai lu ce livre pour comprendre un peu plus la réalité des enseignants

Résumé du livre ici

Je vous ai parlé, il n’y a pas si longtemps, de mon désir d’en connaître un peu plus sur le monde de l’éducation. J’ai continué dans cette veine pour cette lecture en plongeant dans un roman, cette fois-ci.

 

L’auteure a eu une idée tout simple, mais fort efficace : raconter une année dans la vie d’une enseignante. On commence donc la lecture en août et on la termine en juillet. On y parle de tout : de la rentrée, des parents, du manque de ressources, du burn out, des difficultés que vivent les élèves, des élèves à problème, des facilités des uns, des collègues, de la vie personnelle, des hauts et des bas. L’auteure aborde tous les sujets, tous les tabous et les explique donnant le point de vue de l’enseignante. Comme le personnage principal, on s’insurge du manque de ressources. On engueule à sa place les parents idiots. On pleure la souffrance des élèves. On réalise surtout que jamais, mais au grand jamais, on ne fera ce métier et que les enseignants et les enseignantes méritent notre plus grand respect.

Sincèrement, en lisant le récit, je me demandais comment l’enseignante faisait pour se tenir debout, pour continuer, pour ne pas casser. Le pire dans tout ça, c’est que l’histoire n’est pas si extraordinaire que ça. Des cas comme elle vit dans sa classe, il y en a dans beaucoup, si ce n’est pas la majorité, des classes du Québec.

Il y a une blague que l’on répète souvent aux parents qui reviennent au travail après un congé parental : tu viens au travail te reposer. Je dis une blague, mais c’est un peu vrai. On s’entend, le travail ce n’est pas reposant. Ce qui est reposant, c’est parler de chose d’adulte, de pouvoir manger sans se soucier de bébé, de ne pas être sur ses gardes tout le temps, de se changer les idées…Dans le cas des enseignants, ils laissent leurs enfants pour en retrouver 24….disons qu’on est loin du dicton.

J’ai adoré le livre, mais à l’occasion, j’ai eu l’impression que l’auteure exagérait un peu. Ce qui me fait le plus peur, c’est que, justement, ça ne soit pas le cas. Parce que, oui, malheureusement, les situations dramatiques se produisent. Dans certains cas, les événements étaient un peu prévisible, mais encore là, tellement réels que c’est difficile de le reprocher à l’auteure.

En bref, ce n’est pas le roman le plus surprenant, mais c’est un roman marquant tout en étant divertissant.

Si seulement les dirigeants pouvaient le lire….
  • Parce que vous vous appréciez les romans ancrés dans la réalité
  • Parce que vous vous aimez les anecdotes du quotidien
  • Parce que vous désirez en apprendre davantage sur le métier d’enseignant
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2 commentaires sur « 180 jours et des poussières de Julie Marcotte »

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